DĂ©couvrezet achetez le livre J'ai vĂ©cu les camps de concentration : la Shoah Ă©crit par Simone Lagrange et Cristina Szenberg et AndrĂ© Migdal chez Bayard Jeunesse sur continuant dâutiliser notre site, vous acceptez que nous utilisions les cookies conformĂ©ment Ă notre Politique sur les Cookies.
Maintenantdisponible sur Frais de port gratuits - Soft cover - Bruxelles : International Commission Against Concentration Camp Practices, [1952] - 1952 - First Edition. - Fine paperback copy. Particularly and surprisingly well-preserved; tight, bright, clean and especially sharp-cornered. ; 255 pages; Physical desc. : 255 p. ; 9 in. Subject: Concentration
Lorigine des Dialogues avec lâange. Hongrie 1943 â La guerre et lâincroyable aventure de Budaliget. Devant le mensonge et lâinfamie de cette guerre, Gitta Mallasz et ses trois amis â Hanna, Lili et Joseph â sâinterrogent sur les erreurs que lâhomme a pu commettre pour en arriver Ă de telles violences. Leur quĂȘte de sens va
Vay Tiá»n Nhanh. Vous ĂȘtes ici 8,70âŹLe 27 janvier 1945, lâarmĂ©e Rouge pĂ©nĂštre dans le camp de concentration dâAuschwitz et libĂšre les monde dĂ©couvre un systĂšme dâune barbarie inouĂŻe, jamais vue dans lâhistoire de lâhumanitĂ© la Solution finale », les chambres Ă gaz et les fours crĂ©matoires. Sâappuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine dâentretiens inĂ©dits avec dâanciens bourreaux comme avec des rescapĂ©s, Laurence Rees nous permet de comprendre de lâintĂ©rieur le fonctionnement de cette machine Ă tuer. La force et lâoriginalitĂ© de cette enquĂȘte unique sont de montrer comment les dĂ©cisions qui ont abouti Ă la construction des camps ont mĂ»ri des annĂ©es durant. Et lâon dĂ©couvre, incrĂ©dule, quâaujourdâhui encore nombre dâanciens nazis justifient leurs crimes par cette phrase simple et atroce Je pensais que câĂ©tait une bonne chose. » LiĂ©s
Une victime des expĂ©rimentations nazies montre ses cicatrices lors du procĂšs de Nuremberg, en 1946. DPA/AFP Lui seul pouvait Ă©crire ce livre-lĂ . Michel Cymes n'est pas seulement le prĂ©sentateur du Magazine de la santĂ©, sur France 5, et le chouchou du Zapping, sur Canal+. Il est aussi mĂ©decin et petit-fils de dĂ©portĂ©s. A ce titre, il portait cet ouvrage en lui depuis des annĂ©es. Refusant l'idĂ©e prĂ©conçue que les bourreaux des camps Ă©taient "des ratĂ©s, des praticiens pas trĂšs malins, influencĂ©s par leur environnement et l'idĂ©ologie", il s'interroge "Comment peut-on vouloir Ă©pouser un mĂ©tier dont le but ultime est de sauver des vies, et donner la mort Ă ceux que l'on ne considĂšre plus comme des ĂȘtres humains?" Des expĂ©riences menĂ©es de maniĂšre "dĂ©sintĂ©ressĂ©e"[...] Nous sommes Ă la fin de 1946. Le procĂšs de Nuremberg, qui s'est tenu de novembre 1945 Ă octobre 1946, vient Ă peine de s'achever que dĂ©bute le procĂšs des mĂ©decins, un des procĂšs qui se sont aussi tenus Ă Nuremberg. La tĂąche des experts est loin d'ĂȘtre aisĂ©e ils doivent rendre la justice pour des actes que l'Ă©vidence et le sentiment font immĂ©diatement basculer dans l'horreur, l'horreur inqualifiable et inimaginable des expĂ©rimentations sur l'ĂȘtre humain. [...] Les membres de la commission, puis l'auditoire, dĂ©couvrent qu'Ă Dachau, Sigmund Rascher a fait agoniser des prisonniers dans des piscines glacĂ©es pour mener des recherches sur l'hypothermie; qu'Ă Buchenwald et Natzwiller les victimes ont Ă©tĂ© infectĂ©es sciemment avec du typhus, du cholĂ©ra et d'autres maladies infectieuses; qu'Ă RavensbrĂŒck, il s'agissait de casser les genoux des femmes pour mener des expĂ©riences sur les muscles; qu'Ă Auschwitz, Mengele a eu tout le loisir de donner libre cours Ă ses fantasmes sur la gĂ©mellitĂ©. [...] A mon souvenir se sont ajoutĂ©s le nĂ©gationnisme, le rĂ©visionnisme, l'"humorisme" nausĂ©abond, toutes les petites phrases entendues, sibyllines, prononcĂ©es de façon anodine "C'est pas bien ce qu'ils ont fait, mais ça a quand mĂȘme fait avancer la mĂ©decine..." Et si c'Ă©tait vrai? Impossible. Dans mon esprit cartĂ©sien scientifique, dans mon petit cerveau de mĂ©decin nourri Ă l'Ă©thique, l'horreur n'aboutit pas Ă des avancĂ©es mĂ©dicales. Je me persuadai que de tels tortionnaires Ă©taient tous de petits mĂ©decins, rejetĂ©s par leurs pairs, ridiculisĂ©s par la facultĂ© et qui avaient trouvĂ©, enfin, les moyens de prouver qu'on se trompait sur eux. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement [...] Une autre idĂ©e prĂ©conçue est que ces expĂ©riences n'aient eu aucune utilitĂ©. Il est vrai que, d'un point de vue mĂ©thodologique, elles ne sont pas "reproductibles" et que, d'un point de vue statistique, elles ne sont pas reprĂ©sentatives le panel est "trop" restreint. En outre, ces expĂ©riences n'apprirent rien que l'on ne sĂ»t dĂ©jĂ sur l'hypothermie, la mescaline, la consommation d'eau salĂ©e, l'Ă©volution des plaies ouvertes ou le dĂ©roulement des maladies infectieuses jusqu'Ă la mort. Toutefois, les rĂ©sultats n'ont pas tous Ă©tĂ© inexploitĂ©s, Ă dĂ©faut d'ĂȘtre inexploitables. Huit des 23 mĂ©decins ou infirmiĂšres jugĂ©s au procĂšs de Nuremberg, le 21 novembre 1946, pour des expĂ©rimentations contraire au serment d'Hippocrate sur des prisonniers de camps de / AFPTorturer l'homme pour Ă©pargner les bĂȘtes[...] L'Ă©lĂ©ment le plus intĂ©ressant, pour comprendre, est Ă mes yeux les arguments que les mĂ©decins ont donnĂ©s pour leur dĂ©fense lors du procĂšs. Naturellement, je ne crois pas qu'ils soient justes, mais ils tĂ©moignent de leur vĂ©ritĂ©, de l'histoire, dont ces mĂ©decins voulaient qu'elle soit crue, Ă commencer peut-ĂȘtre par eux-mĂȘmes. Certes, il s'agissait de sauver sa peau, mais aussi peut-ĂȘtre de sauver son Ăąme. Leurs arguments sont au nombre de sept le caractĂšre obsolĂšte du serment d'Hippocrate, l'analogie avec les expĂ©riences menĂ©es aux Etats-Unis, la responsabilitĂ© du totalitarisme hitlĂ©rien, le caractĂšre dĂ©sintĂ©ressĂ© des chercheurs, le souhait d'amĂ©liorer le sort de l'HumanitĂ©, la limite des modĂšles animaux expĂ©rimentaux et l'occasion pour les dĂ©tenus de se racheter pour les crimes qu'ils ont commis. [...] Certains de ces arguments inviteraient Ă rire s'ils n'Ă©taient Ă pleurer, de rage et de dĂ©goĂ»t. Le pire est sans doute celui concernant l'impossibilitĂ© de mener des expĂ©riences sur les animaux. DĂšs 1933, dans la droite ligne de la lubie vĂ©gĂ©tarienne de Hitler, une loi interdit d'infliger de mauvais traitements et de la souffrance aux animaux. Ainsi, les mĂ©decins, en torturant des hommes, Ă©pargnaient des bĂȘtes, et respectaient la loi. Ils n'Ă©taient que des exĂ©cutants "vous, les mĂ©decins, n'ĂȘtes que les instruments", disait Himmler. En plus, ils n'agissaient pas de maniĂšre intĂ©ressĂ©e. C'est vrai, ces expĂ©riences n'ont pas rapportĂ© un kopeck, au moins durant la guerre. Une polonaise, issue du camp de concentration nazi de Ravensbruck, au nord de Berlin, en Allemagne, tĂ©moigne par ses cicatrices des horreurs orchestrĂ©es par des mĂ©decins, alors jugĂ© au procĂšs de Nuremberg, le 21 novembre / AFPLes femmes, elles aussi, bons petits soldats du ReichAu procĂšs de Nuremberg, l'infirmiĂšre Herta Oberheuser explique "Pour une femme, en Allemagne, il Ă©tait pratiquement impossible d'entrer dans un service de chirurgie. Il a fallu que j'arrive au camp de concentration de RavensbrĂŒck pour en avoir l'occasion" [...] Ses "interventions" dĂ©passent l'entendement. A coups de marteau, les os de la jambe sont cassĂ©s. Puis les plaies sont infectĂ©es avec des staphylocoques, des streptocoques, des morceaux de bois, des Ă©clats de verre, tout ce qui passe entre les mains de ces mĂ©decins-bourreaux. Ce sont des morceaux d'os des jambes longs de plusieurs centimĂštres qui sont enlevĂ©s. Le but? Tester des mĂ©dicaments. [CondamnĂ©e au procĂšs de Nuremberg Ă vingt ans de prison "seulement"], elle est libĂ©rĂ©e de la prison de Landsberg [BaviĂšre, ndlr] en 1952, sa peine ayant Ă©tĂ© rĂ©duite. Le bon petit soldat du Reich reprend du service et s'installe comme pĂ©diatre dans un modeste village du Schleswig-Holstein, Stocksee. Elle y coule des jours paisibles, pĂšse, mouche, conseille et vaccine jusqu'en 1956, date Ă laquelle elle est reconnue par d'anciennes dĂ©tenues de RavensbrĂŒck. Il faudra l'intervention du ministre de l'IntĂ©rieur de ce Land pour qu'elle soit interdite d'exercice, en aoĂ»t 1958. Rien n'arrĂȘte cette femme dĂ©terminĂ©e et la volontĂ© triomphe elle va en appel et obtient la rĂ©vocation de la dĂ©cision le 28 avril 1961. [Elle mourra dans une maison de retraite en 1978]. Des expĂ©rimentateurs toujours Ă l'oeuvre aprĂšs la guerre[...] Avec la science telle qu'elle a Ă©tĂ© dĂ©formĂ©e par l'idĂ©ologie du IIIe Reich, Hippocrate est descendu aux enfers au lieu de soigner, cette anti-mĂ©decine tue. Elle ne sait pas faire autrement, en voici une ultime preuve vous souvenez-vous du scandale de la thalidomide? C'Ă©tait en 2008, mais l'affaire remonte aux annĂ©es 1950. Aux futures mĂšres [...], on promettait une nouvelle libĂ©ration un produit miracle permettait de supprimer les nausĂ©es de dĂ©but de grossesse. Le "mĂ©dicament" s'appelait Contergan, ses enfants sont nĂ©s avec des malformations si monstrueuses que je prĂ©fĂšre ne pas les citer. La paternitĂ© de ce poison revient Ă Richard Kuhn [l'inventeur du gaz Soman] et Ă l'entreprise IGFarben [qui produisit le Zyklon B]." Hyppocrate aux enfers, les mĂ©decins des camps de la mort de Michel Cymes, aux Ă©ditions Stock, 208 pages, 18,50 Stock Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux
AccueilArtsFille dâun survivant des camps de concentration, Sara Davidmann confronte son histoire familiale dans un projet photo 2011, Sara Davidmann dĂ©couvre que sa mĂšre a consignĂ©, âavec dâincroyables dĂ©tailsâ, sa vie entiĂšre dans des journaux et carnets. La mĂȘme annĂ©e, lâartiste prĂ©sente âMy Motherâs Notebooksâ, sa premiĂšre exposition liĂ©e Ă sa famille, puis âKen. To be destroyedâ, âlâhistoire dâun secret de familleâ sur le coming out transgenre dâun membre de sa dix ans, lâartiste allie ainsi son travail crĂ©atif Ă son histoire familiale. Son dernier projet en date, Mischling1, pĂ©nĂštre plus loin encore dans ses racines et leurs Ă©nigmes. âĂa a commencĂ© avec la dĂ©couverte dâun album photo et de notes Ă©crites en allemand et jamais traduites. Ma cousine Linda en avait hĂ©ritĂ© par sa mĂšre, ma tante Susi. Susi Ă©tait la sĆur de mon pĂšre Manfred. Mon pĂšre et ma tante ont survĂ©cu Ă la Shoah en fuyant le Berlin nazi Ă bord du Kindertransport. Ils sont arrivĂ©s en Grande-Bretagne en 1939, mon pĂšre avait 14 ans et ma tante 17â, nous jusque bien aprĂšs la mort de son pĂšre, Sara Davidmann raconte nâavoir ârien su du cĂŽtĂ© juif allemand de [sa] familleâ. âMon pĂšre nâa jamais pu parler de son expĂ©rience dâavoir grandi en tant que jeune garçon juif dans le Berlin nazi, des Ă©vĂ©nements traumatiques vĂ©cus avant son Ă©vacuation, des membres de sa famille tuĂ©s dans la Shoah ou de son Ă©vacuationâ, âchapitre trop douloureux Ă revisiterâ, Sara Davidmann a dĂ©cidĂ© de lâempoigner Ă mains nues aprĂšs avoir dĂ©couvert cet album photo et les notes qui lâaccompagnaient. Au fil des pages, lâartiste se sentait plus ou moins liĂ©e aux traits qui apparaissaient devant ses yeux, aux sourires, aux regards de personnes quâelle ne rencontrera jamais. Elle dĂ©couvrait Ă©galement avec effroi que de nombreux visages disparaissaient des images aprĂšs la Seconde Guerre images dâarchive et de sangEn mĂȘme temps que Sara Davidmann partait en quĂȘte de âtraces de vieâ concernant ces anonymes intimes, elle rĂ©alisait des Ćuvres rassemblant âdes reproductions des photos dĂ©couvertes, des documents et des recherches historiquesâ. âElles ne montrent pas seulement lâhistoire de ma famille, elles rĂ©vĂšlent Ă©galement la profonde connexion que je ressens par rapport Ă cette histoire en tant que fille dâun survivant de la Shoah.âFace Ă ce deuil si particulier, lâartiste a rĂ©alisĂ© des chimigrammes une technique de crĂ©ations dâimages Ă partir de procĂ©dĂ©s chimiques, sans appareil photo mĂȘlant passĂ© et prĂ©sent âDans la chambre noire, jâai mĂ©langĂ© mon sang au rĂ©vĂ©lateur photo afin que les tirages soient faits Ă partir de mon sang, crĂ©ant une connexion directe entre moi-mĂȘme, le passĂ© tel quâil est perçu Ă travers les photos et la continuitĂ© de ma lignĂ©e. Des couches de produits chimiques et de sang, de blanchiment photographique, de dessin et de rayures sur la surface ont Ă©tĂ© utilisĂ©es simultanĂ©ment pour effacer et rĂ©vĂ©ler lâimage originale.âEn plus du blanchiment photo, la photographe explique avoir âutilisĂ© du feuâ, un Ă©lĂ©ment âplus extrĂȘme, plus dangereuxâ, quâelle ne maĂźtrisait pas toujours. Une pratique importante pour elle, descendante dâune histoire livre photo rĂ©sultant de ce projet, Mischling1, a permis Ă Sara Davidmann de dĂ©couvrir que, tandis que certains membres de sa famille avaient Ă©tĂ© tuĂ©s Ă Auschwitz et Theresienstadt, dâautres avaient survĂ©cu et fui Ă Shanghai, en France ou Ă Berlin, grĂące Ă de faux documents. Mais plus que de simplement sâatteler Ă son histoire personnelle, le projet a une portĂ©e universelle conclut lâartiste âLes rĂ©actions au livre ont Ă©tĂ© trĂšs puissantes. Les lecteurs ont Ă©tĂ© trĂšs Ă©mus. Ăa veut dire beaucoup, pour moi, que ce travail touche les gens.âMischling1 de Sara Davidmann est disponible aux Ă©ditions Gost voir aussi sur Konbini
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